Ma tendre amie, déjà un mois s’est écoulé depuis mon départ et plus les jours passent, plus il m‘est difficile de vivre sans vous. Myriam, vous me manquez tant. Il me tarde que vous me rejoignez. La vie de Versailles vous plaira, j’en suis certain. Tout comme vous, les femmes affichent un goût très prononcé pour les choses précieuses. Qu'elles sont ravissantes dans leurs toilettes ! Mais ne vous inquiétez pas, mon cœur vous appartiendra à jamais. Hélas ici, tout le monde ne tient pas un tel discours : les infidélités vont bon train, les commérages avec. Il est presque amusant d’observer avec quelle rapidité les rumeurs se propagent à Versailles : un jour, telle femme serait devenue la nouvelle favorite de son Altesse le Roi et le lendemain Louis XIV aurait déjà changé de maitresse ! Ce genre de sujet anime la plupart des discutions rapportées dans les salons où j’ai pris place pour vous écrire cette lettre. Outre les commérages, plusieurs autres activités s’offriront à nous lorsque nous serons enfin réunis. Nous pourrons par exemple profiter le temps d’une promenade des magnifiques jardins du château ou encore humer le parfum sucré et délicat des orangers de Versailles. Une fois cette balade achevée, nous irons nous divertir à l’Opéra où se joue actuellement une comédie-ballet composée par deux grands hommes que vous connaissez certainement : Monsieur Molière et Monsieur Lully. Savez-vous aussi que de nombreuses fois dans l’année de grandes festivités sont organisées en ce lieu magnifique ? Je connais votre passion pour la danse et je dois vous confier ma tendre amie que les bals de Versailles sauront trouver le chemin de votre entière satisfaction. Malheureusement, les réjouissances de Versailles ne semblent pas contenter les besoins de tout le monde. Le peuple a faim, il réclame du pain. Combien de fois en me promenant au village ai-je rencontré des enfants me réclamant quelques pièces pour s’acheter de quoi manger. Une dizaine, une trentaine une centaine de fois ? Je ne serais combien vous dire exactement. Quoiqu’il en soit, si le Roi ne baisse pas les impôts et n’écoute pas l’appel de son peuple il est certain que très prochainement un nouveau sentiment de révolte animera les villages aux alentours. Ne prenez pas peur Myriam, je saurais vous défendre si les choses allaient au plus mal. Je dois vous laisser, un jeune homme vient de s’installer au clavecin. Déjà ses doigts fins et agiles pianotent avec élégance sur l’instrument. Comme tous les autres courtisans je vais m’arrêter pour profiter entièrement du spectacle qui s’offre à nous. Prenez soin de vous, je tiens temps à ce qu’il vous arrive aucun malheur car vous êtes la personne la plus précieuse que Dieu m’est offerte. Bien à vous, je vous aime. Philippe
Toi, petite élite et toi,manant,avez droit à la détente.C'est pourquoi,afin de vous choyer,nous vous donnons rendez-vous dans la partie destinée aux jeux.Mais si tu n'es pas encore membre...Bienvenue en 1787, étranger.Quoi? Tu ne connais pas Paris? Tu n'as jamais mis le pied à Versailles? N'hésite pas à nous poser des questions ! Et si tu n'es pas là pour ça,c'est parce que tu cherches les affaires,n'est-ce pas? J'en étais sûr ! Te voici à destination : lie-toi avec nous pour une alliance éternelle.Dieu te le rendra mais nous nous en chargerons avant lui .
Gente dame et preux seigneur,vous allez à présent décliner votre identité.Car c'est dire si on vous connaît à la Cour! Mais peut-être venez-vous des rues de Paris? Ou bien d'une autre ville de France? Quoi qu'il en soit,prosternez-vous devant le roi et présentez-vous ! Mais n'oubliez jamais vos opinions tranchantes qui en ce bas monde décideront de l'avenir de la France...
Et bien? N'avez vous point lu de lois de votre existence? Diantre !En voilà de la faiblesse d'esprit! Commencez par lire notre contexte, vérifiez les bottinsafin de ne pas prendre la place d'un autre.Ne vous avisez pas de nier! Vous avez déjà songé à éviter nos règles ,ça se voit dans vos petits regards de simples humains.Quiconque les enfreint fini à la Bastille.Ou guillotiné.Façon de parler !
Je t'écris d'un baiser, de ce banc de Paris où deux amants s'enlacent dans leur éternité et que rien ni personne ne pourrait déranger. Je t'écris de ces ciels de quart monde où les corps si légers d'enfants trop peu nourris s'élèvent sans faire de bruit. Des quatre coins de la terre, je ferai le tour du monde, d'un jour très ordinaire. Je t'écris de ce rêve de t'avoir tant aimé...
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